Sientje

(1997)

Genre : Comédie dramatique

Écriture cinématographique : Court-métrage

École et cinéma 2009-2010

Synopsis

Une petite fille pique une crise de nerfs suite à une dispute avec ses parents.
Mais que peut-elle faire pour se calmer ? Les quatre cents coups pour finalement être à nouveau en bon termes avec sa maman.

Générique

Durée : 5’’’
Production : Institut Hollandais du film d’animation
Distribution : Folimage
Dessin animé traditionnel

Autour du film

Exhibition d’un moment intime

Ce film permet au spectateur d’entrer dans l’intimité du personnage. En effet, la réalisatrice nous montre un moment qui généralement se passe à l’abri des regards. L’enfant s’isole pour se défouler. Nous comprenons juste qu’il y a eu une dispute grâce au son (l’intonation des voix derrière la porte). Mais les causes ne nous sont pas expliquées (ce que disent les personnes est incompréhensible). Nous ne savons pas qui a tort ou qui a raison. Nous n’avons rien vu, nous sommes derrière la porte. Nous avons juste accès au résultat de cette tension entre parent et enfant.

La réalisatrice va jouer avec le fait de montrer au spectateur un moment intime et secret. La colère de l’enfant va être dévoilée au spectateur comme une mutation monstrueuse de celui-ci. Pour cela, la cinéaste va jouer avec toutes les possibilités de cadrages et d’échelles de plan.

L’espace mental du personnage

Une drôle de petite fille

Des pas lourds précèdent l’entrée du personnage. Un bruitage qui décuple la surprise lorsque l’enfant apparaît. C’est une petite fille mais elle n’est pas vraiment représentée comme telle. Elle ouvre la porte et la referme comme une brute. D’entrée elle s’impose comme une force destructrice. Son entrée est fracassante. La porte tremble sous l’effet de sa puissance. Elle contrôle d’emblée tout ce qui l’entoure. La porte disparaît une fois que la fille lui tourne le dos. Il n’y a plus d’issue. Nous sommes à la merci de l’enfant qui va jouer avec la caméra. En effet, la petite fixe le spectateur la majeure partie du film. C’est comme si elle se donnait en spectacle devant un public ou devant un miroir. C’est sa colère qui va diriger toute la mise en scène.

L’enfant focalise l’attention grâce à son occupation de l’espace mais également de par la façon dont elle est représentée. Elle porte le seul élément de couleur du film : un tee-shirt rouge qui symbolise toute la colère qu’elle ressent. Le dessin de la petite fait penser à une caricature. Chacun de ses traits est exagéré. Ses mains et ses pieds sont énormes. Sa bouche est grimaçante et ses yeux constamment froncés. Ses cheveux sont en bataille. La caricature est un mode d’expression qui permet la liberté de l’excès. La « simplicité » du dessin donne l’impression de voir un brouillon qui pourrait être effacé à volonté. Ce graphisme peut aussi être lié aux dessins que font les enfants. Un aspect à lier avec le fait que l’on puisse se trouver dans l’imagination du personnage. Nous sommes dans le gribouillage. L’agitation crayonnée du trait crée une tension constante. Le tremblement nous indique que ce dessin n’est pas stable et voué à être déformé.

Un espace « vide »

Le décor est plus que minimaliste. L’espace n’est défini par aucun trait. Tout est blanc. N’apparaîtrons que les éléments dont la petite fille aura besoin. C’était déjà le cas pour la porte qui une fois qu’elle a été claquée n’a plus besoins d’exister pour la petite. Elle disparaît donc. Il en est de même pour les objets. Nous comprenons qu’elle est dans sa chambre lorsqu’elle démembre son lit et massacre d’autres affaires. Objets dont nous ne verrons plus la trace par la suite.

Grâce au blanc, aucun objet ne semble vraiment rattaché à un espace précis. Telles des apparitions. De plus, on doute de leur existence réelle car il paraît impossible que la petite puisse détruire son lit ou même trouver un pot de peinture de cette taille dans sa chambre. Éléments irréels qui peuvent laisser penser que nous sommes dans l’imagination de l’enfant. Ce passage dans l’irréalité peut être symbolisé par l’explosion graphique de la petite fille. Une explosion symbolisée par de la peinture noire qui éclabousse tout. Telle une idée noire qui jaillit de la petite fille. Nous sommes dès lors dans ses fantasmes d’enfant assoiffé de vengeance.

Des références monstrueuses

L’animalité de la petite fille

L’enfant est tout d’abord animalisé. Il ne s’exprime que par des cris. Il se roule par terre ou met en pièce ses affaires en ponctuant chaque geste par des grognements. La petite fille peut être comparée à un singe, notamment lorsqu’elle saute à pieds joints sur son ours en peluche. Ces cris et ses mouvements (synchrones) font penser à ceux d’un chimpanzé. On pense également à certaines représentations cartoonesques d’hommes des cavernes.

Un enfant ou un monstre ?

Le côté proprement monstrueux de la petite fille se révèle lorsqu’elle est filmée en gros plan. Plus elle se rapproche de l’objectif, plus les traits de son visage prêtent à confusion. Cet effet est purement cinématographique. La caméra a le pouvoir de rendre une fourmi monumentale et un éléphant minuscule. Tout dépend du cadrage du sujet. La petite fille est souvent filmée en très gros plan ou en contre-plongée. Des choix de mise en scène qui accentuent la dimension dominatrice de l’enfant. Lorsqu’elle fait des grimaces devant l’objectif, nous ne percevons plus les contours de son visage. Nous ne voyons plus que des yeux et une bouche énormes. Ils occupent tout l’espace. Ne plus avoir de limitations, de frontières nettes, fait naître l’imagination. Après quelques grimaces, des dents pointues apparaissent dans sa bouche. Elle s’apparente dès lors davantage à King Kong qu’à une petite fille.

Un cadrage mais également des gestes qui font penser aux grands montres cinématographiques comme King Kong ou encore Godzilla. En particulier lorsqu’elle s’imagine écraser les adultes devenus minuscules. Le bruitage participe à cette déshumanisation. En effet, après avoir piétiné les adultes elle se rapproche à nouveau de la caméra en poussant un cri monstrueux très grave. Effet saturé qui donne l’impression d’être face à un géant. Cri caverneux qui s’oppose au cri aigu des adultes ayant rétréci. Les effets sonores complètent l’effet des cadrages serrés sur son visage. Un bruitage faisant penser à de l’électricité statique retentit après qu’elle se soit malaxés les cheveux. Des effets visuels et sonores qui transforment la fille en créature surnaturelle. Cette coupe de cheveux « électrique » peut faire penser à celle de la Fiancée de Frankenstein.

Une guerrière avec un pinceau

Sa colère s’exprime à travers des références liées aux images. Imagerie fantastique ou guerrière : par exemple lorsqu’elle se prépare à se servir du pot de peinture. Elle plonge son pinceau avec une très grande conviction. Elle le brandit ensuite telle une épée. Le travelling avant sur sa main dégoulinante de peinture et le bruitage qui va avec, font du pinceau une arme sanguinolente. Elle devient alors un chevalier qui va punir ses ennemis.

Le montage qui suit est assez rapide. La petite réalise des traînées de peintures ou appuie de ses deux mains sur le pinceau/brosse pour faire des aplats. C’est comme si elle portait des coups ou comme si elle lacérait l’espace (ennemi imaginaire). Elle effectue des mouvements dignes de samouraïs. Elle pousse de petits cris parfois (« yaa ! »). L’espace est déterminé par la peinture. Nous découvrons un mur sur la droite du cadre lorsqu’elle aplati son pinceau dessus. Cependant, il n’est délimité par aucun contour. C’est la tache de peinture noire qui nous permet de l’imaginer.

Un résultat inattendu

L’aspect décousu de cette séquence laisse penser que la petite fille est seulement dans la destruction et que ses coups de peinture sont incohérents. Quand elle s’attaque à la caméra et la couvre de peinture, nous ne voyons plus rien. Le résultat nous apparaît soudainement et brutalement. En effet, nous changeons d’échelle de plan. De plus, de la musique, forte, retentit en même temps. Un plan d’ensemble nous révèle le dessin final, gigantesque par rapport à la fillette qui contemple son œuvre. Le spectateur peut être décontenancé car c’est un dessin figuratif (un personnage couché) qui apparaît sur un mur. Le montage précédent laissait imaginer que la petite fille s’attaquait à tous les angles de l’espace. Cependant il n’y a qu’un unique dessin sur une même surface plane. C’est le point de vue de la caméra qui a perturbé le spectateur durant la séquence de peinture. Des points de vue multiples qui ont laissé imaginer que l’enfant s’attaquait à tous les coins de la pièce.

Retour à la normale

Cette séquence de la peinture est très intéressante car elle permet de saisir l’importance du placement d’une caméra et du choix de l’échelle d’un plan. La caméra peut construire l’espace mais aussi créer un personnage. Leur nature dépend du point de vue choisi par le réalisateur. La petite fille retrouve son innocence et sa stature d’enfant grâce à un travelling arrière et en hauteur (nous partons de sa bouche en très gros plan pour nous retrouver légèrement au dessus d’elle). Cette vue en plongée redonne instantanément sa taille originelle et sa fragilité à la petite. Cette impression est confortée par la musique qui opère un decrescendo soudain. Nous pouvons également interpréter ce mouvement de caméra comme une sortie de l’imaginaire de l’enfant et comme un retour au calme de celui-ci.

Vidéos

Sientje

Catégorie :

De 2mn37 à 3mn35

Cette séquence est celle qui indique le plus clairement au spectateur que nous entrons dans l’imaginaire du personnage. C’est une entrée physique dans ses pensées qui est figurée par un travelling avant dans son regard. Nous entrons dans ses yeux, fenêtres de ses démons intérieurs.

Sientje est complètement repliée sur elle-même. Ses poings serrés masquent son visage. Une position qui met en valeur son regard noir. Elle fixe la caméra. Elle a un air presque démoniaque. Une attitude transcendée par une atmosphère fantastique. Un bruitage étrange et métallique retentit. Une mise en scène qui transforme presque Sientje en jumelle de la petite fille du film l’Exorciste de William Friedkin ! Nous pénétrons donc dans son imagination avec une certaine appréhension.

Plus nous entrons dans son regard, plus nous perdons nos repères. Ses yeux semblent même fusionner. Il n’y a plus de contours nets. La réunion de ses deux pupilles crée un magma de motifs noirs. Son cerveau est en ébullition. Ceci est figuré aussi bien par l’image que par le son. Le bruitage choisi est de plus en plus fort et fait penser à un grésillement. Il atteint son point culminant quand le bouillonnement intérieur de l’enfant est figuré par des motifs noirs qui s’entremêlent. Le graphisme est abstrait. Le spectateur peut se demander où il se trouve. Cette émulsion, cette forêt de noeuds noirs fini par se démêler et se désépaissir peu à peu. Des formes se créent. A cet éclaircissement coïncide un décrescendo du bruitage. On passe progressivement de l’abstrait au figuratif. Nous retrouvons vraiment l’idée d’un brouillon qui s’affine (voir l’onglet mise en scène). On imagine des personnages, représentés symboliquement par un agencement de cercles de diverses tailles (ils font suite aux centaines de boucles noires qui obscurcissaient le cadre quelques secondes plus tôt). On ne distingue ni leurs yeux, ni leurs bouches au début. Plus le trait se fait précis, plus on devine l’état psychologique des personnages. La petite fille est assise par terre, dominée par des adultes qui croisent les bras. On retrouve la même opposition entre la taille de la petite et celle de son dessin. Cependant nous ne sommes plus dans le même espace de réalité, signifié par un cadrage différent, un autre point de vue. Elle sait que son dessin sur le mur est une bêtise et qu’elle devra en payer les conséquences. Elle imagine donc ce qui pourrait découler de cette action.

Un graphisme très simple, proche de l’esquisse parvient à rendre compte de l’essence même du ressenti de Sienje. Une simplicité qui parvient à saisir avec justesse l’évolution de ses sentiments. On peut retrouver la même efficacité dans la série animée italienne « La Linéa ». Les très courts épisodes racontaient les aventures d’un personnage à gros nez figuré par une simple ligne blanche qui traversait le cadre en marquant le contour de l’individu. Les histoires étaient toujours un prétexte pour jouer avec les nerfs du personnage. La simplicité de la représentation permettait de rendre à merveille l’énervement de « la Linéa » en jouant sur la gestuelle de sa silhouette (on ne distinguait que les contours du personnage).

Le graphisme de Sientje est un peu plus détaillé. Il peut être mis en rapport avec la plupart des caricatures que l’on peut trouver dans les journaux. Afin de saisir l’excès de situations ou de personnages, les caricaturistes optent généralement pour un dessin « simple » et « dépouillé ». La caricature est un mode de représentation graphique qui colle parfaitement aux actions de la petite fille qui dévoile les nombreuses facettes de sa colère. Elle permet de distinguer à outrance les déformations d’un visage énervé. Un énervement dont l’excès est progressif. Cette séquence présente le paroxysme de la colère de l’enfant. Après s’être attaquée à ces jouets, son lit, les murs, Sientje en vient maintenant à la source même de son énervement : les adultes.

Le cadre est comme séparé en deux par une ligne verticale imaginaire. Sur la gauche on retrouve la petite fille sur le sol invisible, et sur la droite. Ils se tiennent debout et la surplombent. Les adultes parlent tous en même temps et de la même façon. Ils crient mais ce qu’ils disent n’est pas compréhensible. Ils se penchent sur la petite et leurs têtes prennent de plus en plus de place. Ils envahissent petit à petit l’espace de la petite fille. Plus leurs visages grossissent, plus ils envahissent tout le cadre. On ne peut même plus tous les distinguer. Leurs voix occupent aussi tout l’espace sonore. Cette prise d’assaut de l’ensemble du cadre symbolise l’étouffement ressenti par Sientje. Elle n’a plus qu’un tout petit espace. Elle est d’ailleurs tombée à la renverse et se cache les yeux. Une image qui traduit un sentiment de persécution intense et d’inégalité. C’est le groupe de géants contre la petite fille isolée. Une injustice qui va s’inverser en un instant.

Quand Sientje se redresse soudainement, les adultes se retirent instantanément dans l’espace droit du cadre. Ils ont également rapetissé. Ils marquent leur recul et leur surprise avec un cri de stupéfaction. Plus la petite fille va grandir, plus ils vont devenir minuscule. La progression de Sientje est figurée par un bruitage qui peut faire penser à quelqu’un qui souffle dans un ballon. Son qui symbolise donc son gonflement physique.
On retrouve dans cette scène un fantasme qui peut être lié au conte d’Alice au Pays des merveilles de Lewis Carrol. En effet, Alice grâce à des aliments qu’elle ingère change de taille. Grâce à un biscuit enchanté elle peut devenir minuscule comme une mouche ou monumentale comme une montagne. Un effet qui permet d’inverser des situations qui peuvent paraître compromises et vice-versa.

Le cadre est toujours séparé en deux zones nettes : Sientje occupe la gauche et les adultes minuscules la droite. Cette composition du cadre délimitant deux clans distincts permet aussi de rendre compte de la domination corporelle de l’enfant. Ce découpage en deux permet aussi de créer un suspense. Quand va-t-elle franchir son espace et envahir celui des autres. Comment va-t-elle s’y prendre ? Elle les toise pendant quelques secondes. Le silence participe aussi au suspense.
Elle passe très vite à l’action avec ses pieds. Mouvement qui va créer la panique des mini-adultes. Leur affolement collectif est traduit par leur dispersement dans tout le cadre. Un cadre comme clos car ils ne trouvent aucune issue. Leur éparpillement est une véritable rupture car depuis leur apparition, ils représentaient une entité. Ils étaient comme fusionnés, représentant ainsi l’idée que se fait la petite de l’Adulte.

C’est à son tour de devenir plus grande. Elle peut ainsi se déchainer et piétiner un à un ces adultes devenus des microbes, tel un monstre gigantesque (voir l’onglet Mise en scène). Un ultime fantasme dont l’extrémisme va finir par éteindre sa colère.

Pistes de travail

Mutations au cinéma

L’histoire du cinéma compte des films emblématiques concernant la mutation d’un être humain. Les plus connus sont ceux inspirés de la nouvelle de Robert Louis Stevenson : « L’Etrange cas du Dr Jeckyll et de Mr. Hyde ».
Il y a eu beaucoup d’adaptations filmiques de cette histoire (les plus connues sont celles de Rouben Mamoulian en 1931 et de Victor Fleming dix ans plus tard). Il serait intéressant de montrer la transformation de Dr Jekyll dans la version de Mamoulian. Comment est montrée la transformation du Dr Jekyll ? Vous pouvez faire remarquer qu’il y a des étapes.
Certains réalisateurs ont détourné la nouvelle à des visées comiques. C’est le cas de Jerry Lewis qui a réalisé Dr Jerry et Mister Love (The Nutty Professor) en 1963 . Un professeur scientifique mal dans sa peau crée une potion qui lui permettra de devenir un homme irrésistible. La séquence où il goûte son breuvage peut être mise en relation avec Sientje. En effet, le professeur ne se transforme pas instantanément en Don Juan. Il va subir une longue série de mutations monstrueuses. Analysez la mise en scène de cette séquence (proposée ci-dessous). Quelles sont les étapes de sa transformation ? Comment sont-elles figurées ? Il peut en découler une réflexion sur le détournement du genre fantastique. En effet, le film de Jerry Lewis et Sientje jouent sur le comique qui peut naître de ce détournement.

Pratique :

Faites dessiner aux élèves les étapes de leur propre colère, même si certaines sont imaginaires.

Quelques questions:

Faites analyser le rôle de la couleur rouge du tee-shirt de la fillette. Pourquoi le choix de cette couleur ?

Le décor
• Quels éléments du décor sont figurés dans le court-métrage? Faites les répertorier par les élèves. Sont-ils toujours présents ? Pouvons- nous discerner les limites de l’endroit où elle se trouve ?
• Essayez de faire distinguer les parties imaginées par l’enfant et les parties réelles. Quels éléments sont susceptibles de nous faire comprendre que nous sommes dans l’imagination de la petite fille ?

Le rôle du son
• Pourquoi ne comprenons nous pas ce qui est dit derrière la porte au début du film ? Quel est le seul mot compréhensible prononcé dans le film?
• La petite fille n’exprime pas sa colère avec des mots. Nous sommes dans le langage du corps. Qu’est-ce que le son (musique et bruitages) apporte au film ? Passez une fois le film sans le son afin que les élèves puissent estimer son rôle.

Mise en perspective avec des tableaux

Un lien peut être fait entre la façon de peindre de la petite fille et plusieurs artistes expressionnistes. C’est une forme d’art qui implique une relation physique à la peinture. Le mouvement du corps faisait parti du processus créatif. Ce courant artistique comptait des artistes aussi bien figuratifs (Oskar Kokoschka) qu’abstraits (Jackson Pollock).

Le Cri d’Edvard Munch joue sur la déformation du corps afin d’exprimer un malêtre intérieur. Vous pouvez demander aux élèves de donner leur avis sur l’état du personnage de Munch. Que ressent-il à leur avis? Qu’est-ce qui donne cette impression?

(cliquer sur l’image ci-dessous afin de l’agrandir)

Cynthia Labat – juin 2009-