Corps sensibles

Sous l’écorce

France (2019)

Genre : Comédie dramatique

Écriture cinématographique : Court-métrage, Fiction

Lycéens et apprentis au cinéma 2021-2022

Synopsis

C’est l’été, au bord de la Méditerranée. Garance rejoint sa sœur pour garder ses enfants. Mais depuis quelques mois, quelque chose bouleverse son apparence. C’est là, proche de l’eau et des vagues, qu’elle revoit un homme qu’elle a connu.

Distribution

Garance Eltejaye : Garance
Benjamin Siksou : Benjamin
Louise Massin : Marie

Générique

Réalisatrice : Ève Chems de Brouwer
Producteur délégué : Idris Lettifi
Scénariste : Ève Chems de Brouwer
Ingénieurs du son : Colin Favre-Bulle, Victor Loeillet
Cadre : Jean-Louis Vialard
Montage : Julien Leloup, Noémie Fy
Scripte : Alexia Montegu
Auteur de la musique : Éric Bentz
Mixage : Victor Praud
Assistant à la réalisation : Benoît Seiller
Directeur de la photo : Jean-Louis Vialard
Durée : 20 min.

Autour du film

« Sous l’écorce n’est pas un film sur une maladie,
c’est un film sur un retour à la vie. »

Ève-Chems de Brouwer

Sous l’écorce traite de la pelade, pathologie méconnue touchant pourtant près de 2% de la population qui provoque une perte de cheveux soudaine et rapide. Au cœur de Sous l’écorce, il y a Garance, jeune fille de vingt ans atteinte de la maladie. Amputée d’une part de sa féminité, elle se sent prisonnière d’un corps qu’elle n’assume plus.

Court-métrage de fiction de 20 minutes, Sous l’écorce portera à l’image Garance Eltejaye dans son premier rôle aux côtés de Benjamin Siksou, auteur-compositeur interprète et acteur, et de Louise Massin, héroïne de la web-série d’Arte Loulou.

Au cœur des Issambres, dans la ville de Roquebrune-sur-Argens, l’équipe de tournage a profité de la chaleur estivale de la fin septembre pour mettre en images cette histoire d’eau et de peau, avec une photographie entre soleil implacable et mer recouverte d’une pellicule d’or, capturée par Jean-Louis Vialard (Dans Paris, de Christophe Honoré, Tropical Malady, de Apichatpong Weerasethakul, 17 filles et Voir du pays de Delphine Coulin et Muriel Coulin).

Origine du projet

En 2008, j’ai perdu en l’espace de quelques jours tous mes cheveux. Je venais d’être diplômée de l’École du Théâtre National de Strasbourg. Accepter mon apparence sans cheveux a été long. J’ai ressenti une effroyable amputation de ma féminité. Dix ans plus tard, c’est une réalité qui fait complètement partie de ma vie et le temps du traumatisme me semble bien loin.

Je perçois le potentiel scénaristique et fictionnel de ce qui m’est arrivé. Je vois comme il est passionnant de décrire un personnage qui vit dans le secret, qui a honte, qui revêt deux apparences et qui se trouve empêché dans son désir.

Ici, la pelade est un prétexte, pour parler de la question de l’apparence dans la société, la question du regard des autres dont on surestime l’importance jusqu’au temps heureux de l’acceptation.