Biographie
(1912-1993)
Faiseur de classiques, Mackendrick n’aura réalisé que neuf longs métrages de 1949 à 1967, avant d’entamer une longue retraite agrémentée par des cours de cinéma donnés au California Institute of Arts.
àcossais de pure souche, il est né aux àtats-Unis en 1912 (à Boston, Massachusetts). Peu de temps après, ses parents viennent s’établir en àcosse. Le jeune Alexander fait ses premières études à Glasgow avant d’entrer à l’école des Beaux-Arts. Sa carrière cinématographique commence en 1937, avec son entrée aux studios de Pinewood comme scénariste, puis comme décorateur de dessins animés. Pendant la guerre, le ministère de l’information lui confie la réalisation de quelques films de propagande très marqués par le réalisme de la fameuse école documentariste de Brighton.
Sa carrière prend une tournure décisive lorsque Michael Balcon l’incite à rejoindre l’équipe des studios Ealing, d »ord comme scénariste (La Sarabande des pantins, réal. Basil Dearden, 1948 ; Dance Hall, réal. Charles Crichton, 1950 ; Police sans arme, réal. Basil Dearden, 1950), puis comme réalisateur.
Il excelle dans les genres les plus divers. Il commence par un chef-d’œuvre, Whisky à gogo, où il délaisse volontiers les décors en studios pour mieux enraciner son éloge de l’alcoolisme dans le reportage ethnologique. Avec L’Homme au complet blanc, les historiens du cinéma trouvent la grille idéale pour définir le prototype du film d’humour britannique. De retour en àcosse, Mackendrick donne la vedette à un vieux rafiot nommé Maggie, pour une comédie de mœurs écologique. Mandy, un drame psychologique sur l’éducation d’une petite sourde-muette, marque une brutale rupture de style. Puis c’est Tueurs de dames qui l’impose comme un nouveau ma’eetre de l’humour noir.
à cette période britannique succède une seconde carrière » made in USA « , avec Le Grand Chantage, qui atteint la perfection des meilleurs films noirs américains. En 1963, il suit l’itinéraire d’un enfant qui traverse l’Afrique de Port Saà¯d à Durban dans Sammy Going South. Cyclone à la Jamaà¯que est un curieux film d’aventures au grand large, avec pirates et enfants capturés. En guise d’adieu aux grands écrans, Alexander Mackendrick avait tiré sa révérence avec Comment réussir en amour sans se fatiguer, une comédie de piscines, où l’inspiration dispara’eet derrière un savoir-faire pour produit standardisé. Il est mort le 22 décembre 1993.
Filmographie
- 1948 Whisky Galore (Whisky à gogo)
- 1951 The Man in the White Suit (L'Homme au complet blanc)
- 1952 Mandy (id.)
- 1954 The Maggie (Maggie)
- 1955 The Ladykillers (Tueurs de dames)Aux États-Unis :
- 1957 Sweet Smell of Success (Le Grand Chantage)
- 1963 Sammy Going South
- 1965 A High Wind in Jamaica (Un Cyclone à la Jamaïque)
- 1967 Don't Make Wawes (Comment réussir en amour sans se fatiguer)Mise à jour le 14 mai 2009