Catégorie : Analyses de séquence
Il existe deux sortes de hantise dans Peur(s) du noir :
– la hantise de lieux porteurs des traces d’un passé dramatique et/ou abritant des créatures malfaisantes. Cette hantise est liée à la mort.
– la hantise liée au vivant et qui se joue du côté de ce que Freud a nommé l’inquiétante étrangeté : sensation de présence, hallucinations, troubles du sommeil, phénomènes défiant l’entendement.
L’angoisse, qui vient de l’intérieur, se confond donc ici avec la peur, qui vient de l’extérieur. Et les lieux – extérieurs comme intérieurs – seront ainsi les vecteurs privilégiés des hantises à l’œuvre dans les différents récits.
Texte : Carole Wrona
Réalisation : Centre Images