Synopsis
Au début du XXème siècle, un riche aristocrate anglais perd au poker le majordome historique de sa famille (le Monsieur Ruggles du titre) au profit d’un « nouveau riche » américain aux manières quelque peu rustres. Terrifié à l’idée de s’installer dans ce qu’il s’imagine être un pays barbare, le raffiné Marmaduke Ruggles adoptera pourtant vite cette nation basée sur l’égalité des individus.
Distribution
Charles Laughton (Marmaduke Ruggles)
Charlie Ruggles (Egbert Floud)
Roland Young (Sir George, duc de Bunstead)
Zasu Pitts (Prunella Judson)
Mary Boland (Effie Floud)
Générique
Réalisation : Leo McCarey
Scénario : Walter DeLeon, Harlan Thompson d’après le roman de
Harry Leon Wilson adapté par Humphrey Pearson
Directeur de la photographie : Alfred Gilks
Musique : Heinz Roemheld
Production : Arthur Hornblow Jr (Paramount)
Autour du film
L’Extravagant Monsieur Ruggles (titre français mal adapté de Ruggles of Red Gap) est ce qu’on appellerait aujourd’hui un « feel good movie » : Leo McCarey y déploie son génie comique au service d’une morale et en hommage aux fondements de son pays, l’égalitarisme de la société américaine. Il le fait avec ses personnages, c’est à dire qu’il les respecte et n’amène pas le rire à leur détriment – ce qui, par facilité, arrive souvent dans les comédies.
Il faut du talent pour arriver à ce résultat sans paraître mièvre, et dans la période hollywoodienne classique c’est sans doute le réalisateur qui y arrivait le mieux, avec Frank Capra.
Grâce notamment à Charles Laughton, qui porte le film par le génie de son interprétation, ce film est considéré aujourd’hui comme le premier chef d’œuvre de McCarey (avant Cette sacré vérité ou Elle et lui par exemple).
Vidéos
Duo burlesque
Catégorie : Analyses de séquence
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Catégorie : Analyses de séquence, Clefs pour le cinéma