Synopsis
Pour Noël, Rand Pelzer achète à son fils Billu un « mogwai », adorable et mystérieux animal, pas plus gros et aussi soyeux qu’une peluche. Le vendeur chinois qui le lui a cédé est formel : la petite bestiole est un compagnon formidable… A condition de n’être jamais exposée à l’eau et à la lumière, et n’être jamais nourrie après minuit….
Générique
Titre original : Gremlins
Réalisation : Joe Dante
Scénario : Chris Columbus
Image : John Hora
Montage : Tina Hirsch
Musique : Jerry Goldsmith
Production : Radio Keith Orphem Pictures
Couleur
Durée : 1 h 50
Interprétation
Zach Galligan / Billy Peltzer
Frances Lee McCain / Lynn Peltzer
Phoebe Cates / Kate
Polly Holliday / Madame Deagle
Scott Brady / Le shérif Frank
Autour du film
Evidemment, l’innocente bébête est accidentellement éclaboussée. Evidemment, elle donne naissance à une génération de petits monstres, affreux jojos gluants et teigneux, sortes de gnomes punkoïdes excités, lancés à l’assaut d’une petite ville assoupie. A coups d’effets spéciaux impressionnants et malicieux, ces trublions mi-voyous, mi-gargouilles empilent des farces, plus méchantes les unes que les autres, investissent chaque recoin de la vie quotidienne, en soulignent les travers. Ils picolent, jouent au poker, organisent une hilarante virée au cinéma, s’émeuvent devant Blanche Neige. Joe Dante et Steven Spielberg, son producteur, manipulent le classique conte de Noël, le retournent comme un gant. Le merveilleux à la Spielberg est ici gentiment perverti, tandis que l’humour désamorce alertement l’horreur, dont Joe Dante est coutumier. Les Gremlins sont de réjouissants croquemitaines, défoulant délicieusement.
Cécile Mury / Télérama
Ce qui aurait pu être un conte de Noël pour enfants sages se transorme bientôt en un véritable film catastrophe… Les Gremlins sont de véritables créatures maléfiques. Joe Dante et son scénariste Chris Columbus se sont amusés à plaisir à jouer avec les souvenirs de l’imagination populaire américaine. Le personnage de Madame Deagle rappelle celui que campe Margaret Hamilton dans Le Magicien d’Oz; Robby le robot, un survivant de La planète interdite apparaît aux côtés de la machine à explorer le temps au Salon des inventeurs où se rend Rand. Le film mêle avec une curieuse efficacité le merveilleux à l’humour et à l’horreur, le sommet étant la scène presque terrifante où Madame Peltzer fait face aux Gremlins qui l’attaquent et tente de les détruire les uns après les autres…
Outils
Bibliographie
Joe Dante et les Gremlins de Hollywood, Sous la direction de Bill Krohn, en collaboration avec Roger Garcia et Jonathan Rosenbaum, Éditions Cahiers du Cinéma / Festival international du film de Locarno, 1999
Web
Site académie de Poitiers, documents à télécharger
Site Crdp de Lyon, documents à consulter