Koko, le gorille qui parle

France (1978)

Genre : Autre

Écriture cinématographique : Documentaire

Collège au cinéma 2016-2017

Synopsis

Koko est un gorille de 7 ans. Penny Patterson, étudiante en psychologie, s’est fait confier Koko par le zoo de San Francisco. Elle lui apprend depuis son plus jeune âge le langage par gestes des sourds muets américains. Koko connaît 350 mots. L’un des plus vieux rêves de l’humanité se réalise : un animal parle avec l’homme…

Koko sera-t-il le premier gorille blanc, américain et protestant ? Si quelqu’un tuait Koko serait-il accusé de meurtre ? Non. Juridiquement, tuer un animal n’est qu’un simple délit. Un enfant qui se conduirait comme Koko serait-il placé dans une institution pour enfants débiles ? En fait, Koko pose tous les problèmes de l’homme à la fois. On ne peut, à priori, décider que seuls les humains sont des personnes. Et il est possible de prouver que ce gorille est une personne. Depuis les débuts de la civilisation occidentale, nous avons vécu sur l’idée d’un homme à l’image de Dieu, intrinséquement différent des animaux et de la nature. Après la théorie de l’évolution de Darwin, le dernier rempart de cette conception du monde restait le langage. Le gorille qui parle est-il en train d’abattre cette dernière barrière.

Distribution

Koko
Penny Paterson
Carl Pribam
Saul Kitchener
Roger Fouts

Générique

Documentaire de Barbet Schroeder
Production : Les Films du Losange
Scénario : Barbet Schroeder
Image : Nestor Almendros
Son : Lee Alexander
Montage : Dominique Auvray, Denise de Casabianca
Musique : Guta Cattoni, Maris Embiricos

Sortie française : 11 novembre 1978
Distribution : Les Films du Losange
Visa : 47736
Format : 1.33
Couleur
Durée : 1h25

Vidéos

Koko, qui parle ?

Catégorie :

Prologue : Penny Pattison tient une « conversation » avec Koko.


Textes : Stéphan Krzesinski
Réalisation : Jean-Paul Dupuis

Communication ou langage ?

Catégorie :

Prologue : Passage en revue des éléments à charge et à décharge sur la possibilité d’apprentissage d’un langage par les primates, et donc interrogation sur ce que montrent vraiment les images du film.


Textes : Stéphan Krzesinski
Réalisation : Jean-Paul Dupuis