Du haut de ses sept ans, la jeune Olive ne rêve que d’une chose : devenir la prochaine reine de beauté. Lorsqu’elle décroche une invitation pour participer au prestigieux concours de Little Miss Sunshine en Californie, c’est toute la famille qui décide de s’envoler avec elle. Unis par leur folie, les membres de la famille vont vivre un road-trip farfelu sur les grandes routes californiennes. C’est le début d’une incroyable aventure humaine pour les Hoover !

Greg Kinnear : Richard Hoover
Toni Collette : Sheryl Hoover
Steve Carell : Frank Ginsberg
Paul Dano : Dwayne Hoover
Abigail Breslin : Olive Hoover
Alan Arkin : Edwin Hoover, le grand-père

Réalisation : Jonathan Dayton et Valerie Faris
Scénario : Michael Arndt
Photographie : Tim Suhrstedt
Montage : Pamela Martin

Little Miss Sunshine est une vraie perle qui nous apporte un incroyable vent de bonne humeur ! Le sourire aux lèvres, nous dévorons chaque seconde de ce film avec humour, émotion et surtout une grande tendresse. Avec son scénario simple mais imprévisible, le couple de cinéastes composé de Valerie Faris et Jonathan Dayton nous livre à l’écran une irrésistible comédie, sous la forme d’un road-trip à travers l’Amérique.

En apparence, Little Miss Sunshine ressemble à un drame. L’oncle, Franck, subit une forte dépression et se remet peu à peu d’une tentative de suicide ; Richard, le père de famille, déborde quant à lui d’ambition mais ne parvient pas à vendre son projet « Parcours vers le succès en neuf étapes » ; Dwayne, le frère aîné, a fait vœu de silence jusqu’à son entrée à l’Air Force Academy ; quant à la jeune Olive, elle rêve de devenir une petite miss malgré son physique non conforme à celui d’un modèle. Mais aussi surprenant que cela puisse paraître, le duo de réalisateurs a choisi de tourner en dérision le caractère dramatique de cette œuvre. Avec une pointe de sarcasme et beaucoup d’humour, nous suivons avec bonheur les incroyables aventures des Hoover. À bord de son van jaune canari, la petite famille hors du commun va vivre des aventures rocambolesques aussi insolites les unes que les autres !

Mais évidemment, Little Miss Sunshine n’aurait pu devenir ce véritable bijou cinématographique sans son excellent casting. La jeune Abigail Breslin (qui incarne à l’écran Olive Hoover) rayonne tout simplement par son innocence infantine et son irrésistible joie de vivre. Elle apporte à l’histoire un souffle de fraîcheur, de douceur et surtout de sensibilité. Car il ne faut surtout pas oublier que Little Miss Sunshine réussit, en l’espace de cent minutes, un challenge pour le moins audacieux : nous faire sourire, rire et verser une larme de tristesse. La force de cette œuvre tient donc de sa grande originalité et de sa manière si naturelle de nous transmettre des émotions multiples. (Benshi)

Un succès critique

Little Miss Sunshine a été présenté au public dans le cadre du prestigieux Festival de Sundance en 2005, ainsi qu’en Compétition Officielle du 32ème Festival du Film Américain de Deauville. Il a été nommé dans vingt-cinq festivals internationaux et a reçu treize prix, et notamment l’Oscar du Meilleur scénario original ainsi que le César du Meilleur film étranger en 2007.

Une bande-son symbolique

Jonathan Dayton et Valerie Faris ont débuté leur carrière en tant que réalisateurs de vidéosclips. En réalisant son premier film, Little Miss Sunshine, le couple de cinéastes a choisi de donner une place centrale à la musique. Ils ont notamment fait appel au compositeur Mychael Danna (L’Odyssée de Pi) et au groupe de rock DeVotchka. Ces artistes ont composé une B.O. aux airs de road-movie. Ils se sont ainsi inspirés de la tradition américaine en mélangant le registre folk aux mélodies du monde. (Benshi)