Synopsis
à la mort de sa mère, Martin, âgé de 12 ans, doit quitter la France pour rejoindre son père, Garoubier, responsable d’une réserve africaine. Les deux – l’un arrivé à contrecur, l’autre préoccupé par la disparition des éléphants – ne tardent pas à se quereller. Parallèlement à cela, Martin se heurte à une culture partagée entre tradition et modernisme. Heureusement, la rencontre et l’amitié avec Fofana, un enfant de la tribu Hama ou encore avec Victor et Tenga, deux aspirants musiciens, lui apportent quelque réconfort et lui permettent de percer un peu du mystère des murs locales.
Des murs étranges en effet, comme pour cette dette que les parents de Fofana ont contractée envers le sorcier et qu’ils règlent en lui prêtant leur propre fils, lequel est aussitôt vendu au forgeron. Une aventure qui entraîne Martin et Victor vers les lointaines Collines de Feu, tous deux décidés à voler au secours de leur camarade Fofana. à leur retour, Garoubier, après une discussion avec son fils, entreprend d’aider les enfants en rachetant la dette afin que le jeune Hama recouvre la liberté.
Touché par le geste généreux de son père mais aussi pour sauver Tenga accusé injustement par le sorcier d’avoir fait disparaître les éléphants, Martin décide avec Fofana de partir sur les pistes pour retrouver les grands mammifères. Au bout d’une longue marche, les deux enfants découvrent la harde d’éléphants, mais elle est retenue par des braconniers. Alors, dans un élan de bravoure, enfants et animaux unissent leurs forces pour mettre à mal la bande de trafiquants d’ivoire. Garoubier, parti à la recherche des enfants avec les guerriers Hamas, retrouve avec bonheur son fils et « ses » éléphants.
Distribution
Garoubier
Il est responsable d’une réserve au Nord du Cameroun. S’il représente obscurément la figure mythique de l’aventurier, il n’en a assurément pas l’allure. Plutôt calme, flegmatique sans être dénué de tempérament, il use à bon escient d’une autorité que son rôle social lui confère. Parti du foyer familial quand son fils avait deux ans, il partage sa vie, mais pas son toit, avec Amina, son amante. Bien intégré, il est apprécié de la société camerounaise tant villageoise (tradition) que citadine (modernité). Confronté au problème de la disparition des éléphants, problème qui menace à terme la vie même de sa Réserve, il en oublie son fils. Face à ce dernier, il restera souvent maladroit et distant et ne commencera àévoluer qu’aux alentours de la moitié du film. Seuls une placidité et un humour distanciés évitent de le rendre antipathique (la décontraction de Jacques Dutronc sied parfaitement au personnage).
Martin
C’est un gamin de douze ans. Orphelin de mère, il est contraint de rejoindre son père exilé. Buté, secret, Martin est au sens étymologique un discret. Il regarde et juge son père qu’il hait et auquel il oppose un mur de silence réprobateur, persuadé de la culpabilité du père (Garoubier) dans le décès de sa mère. Très attaché à la mémoire de celle-ci, il garde précieusement quelques photos d’elle datant des dernières vacances à Poul Dreuzic. Il n’est pourtant pas asocial puisqu’il se lie facilement avec les jeunes Noirs de son âge. En constante évolution, il va se révéler très courageux et très sensible à la réalité qui l’entoure. Le choc culturel dépassé, ses efforts iront toujours dans le sens de l’intégration au point de devenir lui-même un initié ayant correspondance avec les animaux.
Fofana
Fils spirituel du vieux Kambou, c’est un initié de la tribu Hama de l’âge de Martin. Sa place auprès du maître des éléphants, fait de lui le jeune le plus prometteur de la tribu. Il est détenteur de secrets ancestraux que lui transmet le maître et doit être l’héritier du pacte protecteur liant la tribu aux éléphants. Malgré cette éducation traditionnelle, il ne se trouve pas en rupture avec le monde contemporain dans la mesure où il est scolarisé. Ce double enseignement, probable équilibre mental, l’aide à mieux se déterminer. Certaines pratiques, jugées injustes par un Occidental comme Martin mais appartenant aux vieilles traditions, sont acceptées avec résignation et opiniâtreté par Fofana.
Victor
De l’âge des deux précédents garçons, il n’est pas scolarisé et gagne sa vie grâce à un trafic d’essence de contrebande. Il est l’incarnation typique de la modernité désordonnée qui a cours en Afrique. Malin, toujours gai, sorte de » petit poucet rêveur » associé à son ami Tenga, lui aussi aspirant musicien, il espère un jour partir en Amérique pour vivre de sa musique et connaître beaucoup de filles. Seulement, il mourra brutalement dans l’explosion de son dépôt d’essence. Cette fin inattendue doit être comprise comme la sanction sévère d’une modernité à la dérive dont les enfants sont les premières victimes. Cette mort » politique » sonne comme un vibrant appel à la vigilance d’une communauté internationale superbement indifférente au chaos africain.
Générique
Production Ciby 2000, SM Films, TF1 Films Production, El Deseo, Bymages 3, Canal +
Réalisation Patrick Grandperret
Dialogues Patrick Grandperret, Saskia Cohen-Tanugi,d’après le roman homonyme de René Guillot (Bibliographie)
Dir. Photo Pierre David
Réalisateur 2e équipe Alain Degre
Décors Nikos Meletopoulos
Ensemblier Yves Brover
Chef costumière Annie Touquet
Ingénieurs du son Pascal Armant et Jeremy West
Montage Dominique Gallieni
Montage son Olivier Ducastel
Musique Isnebo, Sali Gondjeh, Steve Shehan, et Georges Rodi
Interprétation
Martin Erwan Baynaud
Garoubier Jacques Dutronc
Le sorcier Sidy Lamine Diarra
Victor Victor Tige Zra
Fofana Halilou Bouba
Kambou Sotiguy Kouyate
Tenga Daniel Haman Isnebo
Amina Germaine Habiba
Bamba François Birba
Angèle Angèle Kemmogne
Apprenti sorcier Thomas Essono
Fobena Nafissa Tou
Le médecin David Yondo
Le journaliste Alain Artur
Le proviseur Boubakari Bello
Le professeur d’histoireBassek Ba Khobio
Film Couleurs, 1/2,35 (CinémaScope)
Distribution Ciby Distribution
Sortie 20 décembre 1995
N° de visa 86 884
Durée 1h40
Autour du film
Le Cadre comme figure symbolique du père
Ce n’est pas tant la description psychologique des caractères qui constitue l’objet esssentiel du film, mais bien davantage la relation archétypale instaurée entre un père, un fils et une mère absente qui organise en profondeur le récit – et sa mise en scène.
Un père d’abord qui a été quitté par sa femme et qui, au moment où le récit commence, a perdu son pouvoir sur ce qu’il est censé garder et protéger, les éléphants. Il s’agit donc d’un homme esseulé qui a perdu toute maîtrise, aussi bien en tant que professionnel qu’en tant que mari. N’était-il pas pourtant le gardien de » la réserve « , la figure emblématique de celui qui doit imposer sa loi, la Loi du père ? En termes cinématographiques, n’était-il pas celui qui devait faire » le cadre « , organiser l’espace ?
Un fils, ensuite, qui se trouve confronté brutalement à un homme qui est dans l’incapacité de répondre à sa demande, au moment même où, ayant perdu sa mère, il en a le plus besoin. Leur rencontre ne pouvait qu’être déçue, chacun attendant de l’autre une image qu’il ne pouvait donner. Incompréhension, obstacle, c’est un véritable » écran » qui les sépare qui les empêche de se reconnaître et sur lequel chacun projette ses propres désirs.
Si c’est évidemment l’image de la mère absente qui leur fait écran, c’est l’image de l’Afrique qui va s’y substituer. Afrique à laquelle chacun se trouve confronté, l’un pour retrouver sa maîtrise perdue et ramener les éléphants dans » le cadre de la réserve » désertée, l’autre pour comprendre la culture d’une terre étrangère, apprendre et accepter ses règles, ses lois – et, par delà, s’approprier la loi du père.
Le paysage africain devient dès lors le véritable enjeu de leur confrontation. Ce par rapport à quoi, tout se jouera, leur bonheur ou leur malheur. Quel regard porteront-ils sur ces terres ? Celui des lents et beaux panoramiques balayant l’espace et rendant sensible l’errance d’un père à la recherche de lui-même ? Ou bien celui des cadres fixes et quasi hiératiques par rapport auxquels le fils ne parvient pas à se situer ?
Rappelons simplement la résolution finale où, » dans le cadre « , le père et le fils se retrouvent, la pirogue – symbole double participant à la fois d’instances maternelles et paternelles réconciliées – s’avançant dans l’axe de la caméra. Belle et ultime image pleinement symbolique, dans laquelle nous avons vu Fofana et les éléphants composer une image de l’Afrique qui est devenue l’imaginaire commun au père et au fils.
Jacques Petat, in Dossier Collège au cinéma, n° 83, 1997
Autres points de vue
Un monde merveilleux
C’est la force du film que de progresser en dépassant des butées successives par une suite de scènes apparemment sans grand lien les unes avec les autres – même si une relation de causalité souterraine ne manque pas de s’établir entre elles. Le Maître des éléphants s’ouvre ainsi sur une cérémonie africaine nocturne, festive et macabre, sorte de mystère initial suivi immédiatement par la veillée funèbre de la mère de Martin, en France. A priori, aucun lien entre les deux scènes, sauf que la première semble amener l’autre, sorte d’appel irrésistible de l’Afrique qui s’impose à Martin. Le Maître des éléphants est un conte initiatique sur le passage à l’âge d’homme, filmé surtout comme un émerveillement devant l’espace et une ouverture à la splendeur du monde.
Pierre-Olivier Toulza, Les Cahiers du Cinéma, n° 47, décembre 1995
Un chaud et froid un peu tiède
Deux registres, deux tons : quand il promène sa caméra dans les villages et la savane, Patrick Grandperret est tout, sauf un touriste ; son regard est chaleureux. En revanche, les rapports père-fils semblent peu l’inspirer, d’autant que l’ours est rendu populaire par un Jacques Dutronc somnambulique.
Ce mélange de chaud et de froid finit par installer le spectateur dans une certaine tiédeur. Tiédeur dont il est heureusement tiré dans le dernier tiers du film. Fofana, un gamin » initié » donne enfin la vedette aux éléphants, comme nous le promettait le titre. Et la magie du conte l’emporte sur les histoires de gènes (et de gêne) mal digérées.
François Gorin, Télérama, 20 décembre 1995
L’espace des grands fauves et des rêves d’enfants
L’important ne se voit pas tout d’abord. L’important c’est l’Afrique. Résumons avec deux clichés : la présence spectaculaire de la nature ; un univers de légendes, de croyances, de pratiques quotidiennes imprégnées de magie. Montrer l’un et l’autre relèverait effectivement du cliché, même si la caméra de ce cinéaste est trop à hauteur des hommes et des choses pour se laisser parasiter par les simplismes de convention. Mais peu à peu, le film laisse apparaître comment la nature et la légende, c’est la même chose. Et alors l’écran semble s’agrandir immensément, se creuser en abîmes délicieusement mystérieux. On glisse de la chronique romanesque au grand récit mythique. Dans cet espace s’engouffrent les maléfices et les malfaisants, les héros enfants et leurs aventures, les grands fauves et les rêves.
Jean-Michel Frodon, Le Monde, 21 décembre 1995
Pistes de travail
De tradition éminemment orale, l’Afrique est une culture qui se raconte à travers de nombreux récits où les animaux et les rites occupent une place prépondérante. Aussi la lecture de ce conte visuel, mêlant aventure et amitié, doit susciter le goût de la découverte.
Etudier l’évolution de la relation père/fils en fonction du schéma du conte et montrer que celle-ci conduit le héros à la connaissance de soi et des autres. En prenant en compte la dichotomie spatiale : la réserve comme lieu de la Loi paternelle et la Mère Nature qui l’entoure. Révéler tout le processus qui permet à Martin de redonner un sens à la fonction du père.
Mettre en perspective le film de Patrick Grandperret et l’œuvre de René Guillot (le champ d’étude, qu’il soit dramatique, descriptif, psychologique ou social, est vaste).
Mettre en évidence les différents rapports qui lient les enfants entre eux ainsi que les enfants avec les animaux.
Traduire les différences culturelles tant sociales, physiques, morales, linguistiques (en partant de certains idiotismes, expliquer la francophonie) et montrer de quelle manière l’intégration de Martin va se faire. évoquer les problèmes de racisme en s’appuyant sur certains films significatifs dénonçant peu ou prou le regard blanc porté sur l’Afrique « primitive » (cf. L’Enfant lion).
Montrer les antagonismes qui déchirent la société africaine (avec références explicatives au colonialisme dont le film propose une version moins courante). étudier, raconter, décrire et comparer le mode de vie traditionnelle (nomadisme, totémisme, croyances, architecture de l’habitat…) et l’urbanisation anarchique des métropoles. Pour ce faire, un travail intéressant peut être orienté sur les différents costumes et accessoires.
Relever les caractéristiques du paysage africain. D’un point de vue narratif, montrer comment l’aspect documentaire s’intègre dans la fiction.
Eveiller la sensibilité et le regard critique des élèves quant à la protection de l’environnement (rôle de la réserve, lutte contre le braconnage…) qui relève de la responsabilité civique.
La guérilla nigériane (conflits ethniques) et le trafic d’ivoire soulèvent la question du rôle de la communauté internationale : rôles des frontières, droit d’ingérence, etc.
Mise à jour: 18-06-04
Expériences
L’éléphant, espèce en voie de disparition du fait d’une chasse effrénée pour le commerce de l’ivoire, fut de tous temps un animal qui a fasciné les hommes et les artistes.
Les nombreuses descriptions homériques attestent que, pendant l’Antiquité, l’ivoire fut très souvent utilisé dans la fabrication d’objets d’art ou domestiques, bijoux, instruments de musique, meubles en marqueterie… L’ivoire est sculpté depuis le Paléolithique (une période du paléolithique est appelée « éléphantine » en raison des nombreuses pièces d’ivoire datant de cette époque). L’Acrobate de Cnossos (Musée de Candie) compte comme l’une des plus belles pièces chryséléphantines (or et ivoire) exhumées de Crête. C’est, du reste, en Grèce qu’est apparue ce type de sculpture dont Phidias et Polyclète furent les maîtres. Durant tout le Moyen Âge, on exécuta une foule d’objets de culte à base d’ivoire et, si le XVIe siècle fut pauvre en ivoire, les XVIIe (avec ses impressionnantes pièces en tabletterie) et XVIIIe siècles constituèrent son « âge d’or » qui s’acheva avec l’apparition progressive de la porcelaine. Le XIXe et le début du XXe siècles exigèrent la mort de milliers d’éléphants par an pour approvisionner les salles de jeu en boules de billard. Enfin, il ne faut pas oublier non plus que certaines parties d’instruments de musique comme les jeux d’orgues d’église, les touches de piano et les joints des cornemuses sont constituées de petites pièces d’ivoire.
Depuis les fresques égyptiennes aux personnages « pachydermiques » de Botero, les arts plastiques ont toujours réservé à l’éléphant une place de choix. À l’occasion d’une de ses premières apparitions àAmsterdam, Rembrandt en effectua quelques croquis assez grossiers. Les scènes mythiques de batailles furent nombreuses (Alexandre et Porus de Lebrun, La Défaite de Poros de Watteau, Hannibal franchit les Alpes d’Henri Motte, tous visibles au Louvre).
L’éléphant a également attiré nombre de photographes en quête d’exotisme comme Peter Beard qui construit une œuvre « militante » depuis 1961 (à la manière du diariste, cet artiste raconte le quotidien à travers un journal photographique). Robert Doisneau, lui aussi, nous a laissé quelques beaux clichés sur la toilette des éléphants de cirque.
La bande dessinée et le dessin animé engendrèrent certains personnages » hénaurmes » comme Babar (Jean de Brunhof) ou Jumbo, tout droit sorti du zoo de Londres où il vécut de 1865 à 1882. Le célébrissime reporter Tintin se trouva, à deux reprises, confronté aux éléphants : d’abord, au Congo, puis en Extrême-Orient dans Les Cigares du Pharaon. Franquin, lui, le mit en cases avec Spirou dans Tembo tabou.
Des récits de Tite-Live (Histoire, livre XXI) à Romain Gary (Les Racines du ciel, adapté au cinéma par John Huston en 1958), les écrivains ont, eux aussi, fait appel à notre débonnaire animal. Arrive probablement en tête, tous poils dehors, sa seigneurie de la jungle, Tarzan, héros de romans et bandes dessinées d’Edgar Rice Burroughs, que le réalisateur W. S. Van Dyke rendit définitivement célèbre en 1932 dans Tarzan l’homme-singe après une première adaptation de Scott Sidney, Tarzan chez les singes (1918).
Après l’exotisme nostalgique des éléphants rêveurs et rugueux, » gercés comme une vieille écorce » (La Forêt vierge in Contes barbares) du poète parnassien Leconte de Lisle, Flaubert dans Salammbô (illustré par Surand) nous présenta un autre aspect de l’utilisation de l’animal en char d’assaut, aspect qui impressionne encore l’imagination depuis les exploits d’Hannibal qui, après avoir franchit les Alpes avec ses 38 éléphants, mit Rome en péril.
Plus proche de nous, les récits comme Le Livre de la jungle (adapté en 1942 par Zoltan Korda, en 1994 par Stephen Summers et en 1980 par Walt Disney), Histoires comme ça ou Monseigneur l’éléphant de Rudyard Kipling, Sous les tropiques de William Boyd, La Ferme africaine de Karen Blixen (au cinéma Out of Africa de Sidney Pollack, 1986) mais aussi La Grande Terre des éléphants de René Guillot viennent grossir le volume des histoires éléphantesques.
Le cinéma n’est pas en reste. Horn le trafiquant (W. S. Van Dyke, 1929-31), African Queen (John Huston, 1951) dont Chasseur blanc, cœur noir (Clint Eastwood, 1990) est redevable, Mogambo (John Ford, 1953), Hatari (Howard Hawks, 1962), tous ces films contribuèrent à populariser l’éléphant. Ils furent rejoints par d’autres tentatives plus ou moins heureuses comme Chang (E. B. Schoedsak, M. Cooper, 1929, muet), Elephant Boy (Robert Flaherty, 1937), Maya la magnifique (John Berry, 1964), Tusk (du dessinateur Alejandro Jodorowsky, 1979) et Niok, un court métrage fort réussi d’Edmond Séchan (1957).
Certains péplums, pour les plus riches, convoquèrent quelques éléphants comme dans Cabiria (P. Fosco, G. Pastrone, 1914), Scipion l’Africain (Carmine Gallone, 1937) dont les scènes les plus spectaculaires ont été empruntées à l’épopée indienne Sikankar (histoire d’Alexandre le Grand de Sohrad Modi, 1940). Enfin, Elephant man (David Lynch, 1980) avec sa scène initiale onirique (une harde d’éléphants renversant une femme enceinte) renvoie de façon cauchemardesque à l’image mythique de cet animal.