Mort aux trousses (La)

États-Unis (1959)

Genre : Policier

Écriture cinématographique : Fiction

Collège au cinéma 1999-2000, Enseignement obligatoire 2008-2009

Synopsis

À l’Oak Bar, des espions à la botte des communistes croient reconnaître en Roger Thornhill, publiciste new-yorkais, l’agent américain George Kaplan. Ils le kidnappent et l’emmènent dans le repère de leur chef, Lester Townsend, haut fonctionnaire aux Nations-Unies. Après un interrogatoire musclé, Thornhill leur échappe de justesse. Mais lorsque la police mène l’enquête, tous les indices ont disparu.

Thornhill se lance alors seul à la recherche de Townsend et de ce mystérieux Kaplan. Il croise de nouveau les tueurs, qui n’hésitent pas à assassiner le vrai Townsend. Thornhill est accusé du meurtre et recherché. Il lui reste à retrouver coûte que coûte Kaplan, afin de mettre au jour le complot dont il est victime.

En fait, Kaplan est un agent fictif créé de toutes pièces par le service du contre-espionnage afin de protéger la belle Eve Kendall, leur agent auprès de Vandamm (le faux Townsend). Thornhill a fourni par hasard une miraculeuse crédibilité au personnage et tant qu’il sera Kaplan pour Vandamm, la vie d’Eve ne sera pas menacée.

Or, se rencontrant dans le train en direction Chicago, Roger et Eve s’éprennent l’un de l’autre. L’aventure sentimentale fragilise la position d’Eve auprès de Vandamm. Pour éloigner les soupçons de l’espion, les services secrets simulent l’assassinat de Thornhill. Mais la supercherie est démasquée et Eve ne doit son salut qu’à l’intervention de Thornhill. Leur aventure terminée, ils pourront songer à se marier.

Distribution

Roger Thornhill / Cary Grant
Eve Kendall / Eva Marie Saint
Philip Vandamm / James Mason
Clara Thornhill / Jessie Royce Landis
Le professeur / Leo G. Carroll
Lester Townsend / Philip Ober
Mme Townsend / Josephine Hutchinson
Leonard / Martin Landau
Valerian / Adam Williams
Maggie / Doreen Lang

Générique

Titre original : North by Northwest
Réalisateur : Alfred Hitchcock
Scénario : Ernest Lehman
Décors : Robert Boyle, Wiliam A. Horning, Merryl Pyle, Henry Grace, Frank McKelvey
Image : Robert Burks
Générique : Saul Bass
Son : Frank Milton
Montage : George Tomasini
Musique : Bernard Herrmann
Production Alfred Hitchcock pour MGM
Film 35 mm Couleurs (VistaVision)
Format 1/1,85
Durée 2h16
N° de visa 22 604
Sortie en France Octobre 1959
Distributeur Carlotta Films

Autour du film

Ce n’est pas nécessairement le chef-d’œuvre d’Hitchcock : L’Ombre d’un doute, La Loi du silence, Le Faux Coupable, Fenêtre sur cour, Vertigo, Psychose ou Les Oiseaux définissent bien plus un novateur, un inventeur de forme, un auteur spécifique, tant du point de vue d’un style identifiable que du propos apparent. Pourtant, La Mort aux trousses représente la quintessence de l’art d’Alfred Hitchcock : le suspense, évidemment, le ton (essentiellement l’humour et une certaine forme de dandysme esthétique), l’habileté diabolique à mener le spectateur là où le réalisateur le veut, le sens de la forme, de son impact émotionnel, esthétique et intellectuel… Plus exactement , La Mort aux trousses correspond à l’idée que l’on se fait naturellement, ni totalement à tort ni totalement à bon escient, du cinéma d’Hitchcock, voire, pour les esprits les plus mal intentionnés, du cinéma hollywoodien en général : un sujet parfaitement vide, creux, insignifiant, sans arrière-fond, sans profondeur psychologique ou métaphysique, encore moins politique, mais réalisé avec une telle science du cinéma qu’on ne peut échapper à son emprise.

Un tel jugement est largement répandu, y compris dans la critique. Les extraits de presse ci-après en témoignent et des citations plus récentes ne seraient guère plus instructives ou plus réfléchies. On pourrait porter le même jugement sur l’œuvre de cinéastes américains contemporains : on songe à Lucas ou Spielberg. La différence est qu’Hitchcock a délibérément, au moins à partir de 1954 et Fenêtre sur cour, joué de ce principe. Il suffit de s’interroger sur la présentation de Roger Thornhill au début de La Mort aux trousses : fébrile, courant de rendez-vous en rendez-vous plus ou moins productifs, il a pour principe de faire prendre quelque chose pour autre chose, des chocolats dans du papier doré pour de l’or, par exemple : « Dans le monde la publicité, le mensonge n’existe pas. Il n’y a que l’exagération opportune », explique-t-il à sa secrétaire. Et pourquoi ne prendrait-on pas quelqu’un pour quelqu’un d’autre : un publiciste pour un espion. Tous deux ne vendent-ils pas des informations qui n’ont de valeur, sur le moment, que d’échange. Ni l’un ni l’autre, dans la logique libérale, n’est responsable de la valeur d’usage, en l’occurrence de la vérité. Sur ce principe d’une effroyable banalité — un type assez banal est pris pour un autre, en théorie moins banal, sauf qu’il n’existe pas —, Hitchcock bâtit un film d’une incroyable simplicité que l’on peut suivre au premier degré sans le moindre problème (même si certaines images restent et travailleront sans doute à terme la mémoire et l’inconscient du spectateur le plus commun). De fil en aiguille, par pure contagion, le film déroule une série de questions et de thèmes : qu’est-ce que l’espionnage moderne, surtout dans ces années cinquante, conséquence de la Guerre froide ? La question est d’autant plus intéressante que les puissances pour lesquelles travaillent les « méchants » (la bande de Vandamm) ne sont pas nommées (comme ils l’étaient clairement dans Les Enchaînés (Notorious), non par précaution politique et prudence commerciale, mais pour placer le propos à un niveau plus général entre monde libre et pression totalitaire et montrer l’ambiguïté du débat, à cette époque justement : Eve Kendall — et, par voie de conséquence, Thornhill — est obligée de jouer le jeu du « communiste » Vandamm (serviteur d’un régime non démocratique), mais n’a aucune liberté vis-à-vis de son « employeur », au nom jamais prononcé et imprononçable (politiquement et correctement parlant), patron de la CIA (quoi d’autre ?) qui lui demande ce qu’aucune démocratie ne peut demander à une femme, du moins à une femme américaine, rester la maîtresse de Vandamm au nom de la raison d’État…

Dans le même temps, La Mort aux trousses ne cesse de déployer un luxe esthétique proche du dandysme, qu’il s’agisse des tenues d’Eva Marie Saint, de Cary Grant (du moins au début), de l’attitude du trio d’espions, des décors, de la virtuosité de la prise de vues. Personnage superficiel, tout en apparences, Thornhill se trouve confronté à l’extrême de l’apparence : ce Kaplan qui n’existe pas et ce trio qui joue de la vie et de la mort avec raffinement, son double sur le plan de la cruauté avouée. Il fait l’apprentissage de la réalité que recouvrent ces apparences et doit affronter des valeurs réelles : la peur, la souffrance, la lutte, le sentiment amoureux. Ce n’est pas un hasard si le film fait traverser une bonne partie de l’Amérique et découvrir des paysages alors encore rarement vus dans le cinéma hollywoodien, comme les paysages des Grandes Plaines non comme on les voit dans le western, mais telles qu’elles sont véritablement dans les années 50. La Mort aux trousses est aussi un film « réaliste ».
Joël Magny

Rabâchage esbroufeur à l’efficacité diabolique
« C’est peu de dire qu’on retrouve ici la thématique hitchcockienne et les tics du Maître : en réalité, toutes les scènes, ou presque, de ce film, sont tirées, à quelques variantes près, des œuvres antérieures, en commençant par la trame de l’intrigue amoureuse qui est celle des Enchaînés (y compris le fameux baiser)… Mais ici, les astuces sont mises à jour, les effets sont dilatés en péripéties démentielles comme dans les créations anglaises les plus farfelues. Hitchcock s’amuse à pousser au maximum les situations, pratiquant ainsi une surenchère qui interdit l’imitation puisqu’il perfectionne toujours ses propres pastiches. On peut être agacé par la complaisance et la fatuité inhérentes à un tel rabâchage esbroufeur. Il serait malaisé d’en nier l’efficacité et l’habileté diaboliques. La notion de suspense disparaît au second plan, au profit d’une incroyable complicité entre le réalisateur et son public, qui savoure avec délectation un pudding familier. Le secret de cet accord est vieux comme le cinéma. En effet, si l’on consent à suivre les règles de ce jeu délirant et ironique, l’aventure évoque tout à coup les exploits de Pearl White ou de Fantomas. Hitch reviendrait-il aux sources ? »
Michel MardoreCinéma 59, n°40, octobre 1959

La métaphysique hitchcockienne
« Ce qui est consistant, et définit presque seul la métaphysique hitchcockienne, c’est le souci de perfection formelle : chaque plan de Hitchcock est déterminé par une implacable logique, non par un goût personnel. Ce mécanisme de l’art […] est typique d’un esprit bien plus proche de la Réforme que de l’Église Romaine. »
Luc Moullet, inCahiers du cinéma, n°102, décembre 1959

Bon élève de Lang…
« Voilà le plus agréable film d’Hitchcock depuis Cinquième colonne et Correspondant 17. Si le clou du film, une poursuite au flanc du Mount Rushmore, est gâchée par l’abus des transparences, des épisodes, qui n’ont pas d’autre prétention que de divertir, sont fort agréables… À bas donc l’Hitchcock moralisant et vive l’Alfred bon élève de Lang et virtuose du serial. Dans les temps morts, Eva Marie Saint et son compère sont platement filmés mais bien servis par un dialogue brillant d’Ernest Lehman. Mais pourquoi faut-il que transparaisse par moment la misogynie de l’auteur des Enchaînés ? Le génie métaphysique, cela consisterait-il aussi à gâcher ses talents d’amuseur pour se complaire dans le sordide ? »
Louis Seguin, in Positif, n° 31, novembre 1959

Vidéos

Les bruits

Catégorie :

Le son d’un film est le résultat du mélange (le “ mixage ”) de trois bandes magnétiques différentes :

  1. La bande des dialogues
  2. La bande musique
  3. La bande bruits, composée des bruits proprement dits (bruits de pas, chute d’objets…) et des « ambiances » (vent, pluie, brouhaha…).

Lors du mixage, on établit une “ version internationale ” (V.I.) qui ne comporte que la musique et les bruits, et sur laquelle on pourra enregistrer de nouvelles paroles en langue étrangère.

Il est donc nécessaire de séparer le mieux possible les paroles des bruits. L’ingénieur du son va donc, dès la prise de son sur la tournage, privilégier la parole et atténuer les bruits et enregistrer des “ sons seuls ”, c’est-à-dire des bruits et des ambiances sans la voix des comédiens.

Certains bruits ne peuvent être enregistrés “ en direct ” ; trop puissants, trop faibles ou déformés, ils paraîtraient faux. On a alors recours à un bruiteur, artiste qui, dans un auditorium, fabrique, à l’aide des objets et ustensiles les plus incroyables, les bruits et ambiances en synchronisme avec les images du film qui défilent sur un écran. Cette opération est appelée “ bruitage ”.

Jacques Tati a pleinement utilisé cette possibilité de “ recréer ” artificiellement les sons pour leur donner une valeur comique. Ainsi, lorsque nous pénétrons dans l’usine de M. Arpel, cet univers industriel est quelque peu ridiculisé par les incessants va-et-vient de la secrétaire, dont le bruit de ses talons-aiguilles est “ bruité ” avec des balles de ping-pong !


Analyse et montage : Cécile Paturel

Pistes de travail

  • Le voyage de Thornhill
    North by Northwest, tire original de La Mort aux trousses, indique une direction qui n’existe sur aucune boussole, mais désigne la partie nord des États-Unis où se déroule le film. On peut tenter de reconstituer le voyage de Roger Thornhill, publiciste new-yorkais apparemment sédentaire et peu porté aux voyages, du fait de ses occupations professionnelles qui lui laissent peu de temps libre. Parti de New York, la grande métropole de la côte Est, il prend le train pour Chicago, au Nord-Ouest, sur les bords du Lac Michigan. Le lendemain, il prend un bus qui le conduit en pleine campagne, dans les Grandes Plaines caractérisées par leur paysage d’openfield (paysage rural caractérisé par des champs sans clôture à perte de vue, leur densité de population très faible et leurs routes rectilignes). Il échappe à l’attaque de l’avion, regagne en piteux état Chicago et est amené plus à l’Ouest par avion à Rapid City, petite ville de l’État du Sud Dakota dans les Montagnes Rocheuses, qui culminent à plus de 4 000 mètres, avec des paysages grandiose souvent marqués par l’aridité. C’est dans cette région touristique, où la nature et la faune sont protégés par les Parcs Nationaux, que se trouve le fameux Mont Rushmore de la fin du film. À partir de 1927, les figures, de dix-huit mètres de haut, des présidents des États-Unis, Washington, Jefferson, Lincoln et Roosevelt, y ont été sculptées sur un versant granitique.
  • Vraisemblance/invraisemblance
    Le scénario de La Mort aux trousses, comme ceux des autres films d’Hitchcock, comporte de nombreuses invraisemblances qui ne passeraient pas dans une rédaction scolaire ou un film ordinaire. Par exemple, Tornhill, pourtant apparemment peu doué pour l’effort physique, lancé complètement ivre sur une route sinueuse, se tire parfaitement du piège… Il échappe également à un avion qui le poursuit en le sulfatant puis en lui tirant dessus, mais réussit à le faire s’écraser sur un camion-citerne… Chercher d’autres invraisemblances ou scènes dont la crédibilité est difficile si on la résume en paroles ou en quelques lignes sur le papier mais qui « tiennent » sur l’écran… Pendant une grande partie de sa carrière, Hitchcock a été critiqué sur l’invraisemblance de ses scénarios. Il avait surnommé avec ironie ces critiques: « nos amis les vraisemblants ». Il n’a rien à faire de la vraisemblance, tout en étant très soucieux de la logique interne du film. Il tient avant tout à créer entre nous, spectateurs, et le héros un état de tension et d’identification suffisamment fort pour que nous soyons prêts à suivre ce dernier dans n’importe quelle aventure, pour que nous soyons envahis par l’émotion au point de ne pas percevoir, sur le moment, cette invraisemblance.Mise à jour : 18-06-04

Expériences

Le 11 mars 1947, le président des États-Unis Harry Truman propose au Congrès de renoncer à la doctrine Monroe, qui maintenant le principe de l’isolationnisme : convaincu que si les États-Unis ne prennent pas le leadership mondial, le communisme se répandra en Extrême-Orient, en Afrique, voire en France et en Italie. C’est le début de la « Guerre froide », fondée sur les deux blocs irréductibles et le combat à l’extérieur comme à l’intérieur des États-Unis contre le communisme. Après l’explosion de la première bombe atomique russe (20 août 1949), l’administration Truman est sous l’obsession de l’espionnage atomique. Des lois diverses obligent les fonctionnaires à se soumettre à des enquêtes sur leur intégrité politique et morale (décret « de loyauté »), mettent en place le recensement des communistes (McCarran Internal Security Act)… C’est la voie ouverte à la célèbre « chasse aux sorcières », au McCarthysme, qui s’étend au cinéma, Hollywood étant considéré comme la capitale de la subversion et apportant en outre une grande publicité à la Commission des Activités Anti-Américaines (HUAC). En 1949, sous l’impulsion de Jack Warner, les grands studios adoptent le « Waldorf-Astoria Statement », manifeste anti-rouges demandant au Congrès de promulguer des lois permettant de chasser les communistes qui infestent Hollywood et annonçant que “ rien de subversif ou d’anti-américain n’apparaîtra plus sur nos écrans ”. Sont considérées comme communiste, selon certains, « une histoire de découragement et de désespoir à la manière des Russes », la représentation d’un homme d’affaires antipathique, d’un député corrompu, d’un juge vénal, la critique d’une famille faisant partie de la bonne société américaine… Certains messages symboliques indirects se développent encore dans des films tels que Le Train sifflera trois fois de Fred Zinneman (1952), ou Le Jour où la terre s’arrêta de Robert Wise (1951), mais la plupart des studios se lancent dans la série des films « anti-rouges », le plus souvent médiocres, mais aux titres significatifs Le Rideau de fer, La Grande Menace, I Married a Communist, I Was a Communist for the FBI… Tous films policiers ou d’espionnage où les communistes prennent la place occupée autrefois par les gangsters. Certains films diffusés en France (où un Français sur cinq vote communiste à la Libération) remplacent, dans la version française doublée, les espions communistes par des trafiquants de drogue, comme dans Le Port de la Drogue de Samuel Fuller… À partir de 1955 apparaissent pourtant des films qui utilisent le monde de l’espionnage ou assimilé d’une autre façon. C’est le cas de Mr. Arkadin ou Confidential Report (Dossier secret, 1955) d’Orson Welles, qui montre l’influence de la finance sur le destin du monde (donc la politique), comme d’Un Américain bien tranquille de Joseph L. Mankiewicz (1958), d’après le roman de Graham Greene, montrant le rôle de la CIA dans le conflit franco-indochinois…

C’est dans ce contexte que s’inscrit La Mort aux trousses, qui fait ouvertement référence à la série des films d’espionnage d’Alfred Hitchcock, commencée en 1935 en Grande-Bretagne avec Les Trente-neuf marches, souvent très précisément engagés contre le nazisme, comme Correspondant 17, Cinquième colonne ou Les Enchaînés. Quelques phrases indiquent l’arrière-fond politique et philosophique d’un film qui n’est pas seulement un divertissement. Le professeur, dont le statut n’est pas précisé (« F.B.I…, C.I.A…, O.N.U… Nous sommes tous dans la même soupe aux alphabets »), explique ce que trafique Vandamm : « Disons qu’il travaille dans l’import-export… de secrets gouvernementaux… », ajoutant plus tard : « La guerre, c’est l’enfer, M. Thornhill, même quand elle est froide. » À quoi notre héros répond : « Si vous et vos copains ne pouvez pas liquider les gens comme Vandamm sans demander à des filles comme elle de coucher avec eux, de partir en avion avec eux sans grande chance d’en revenir vivante, peut-être que vous feriez mieux d’apprendre à perdre quelques guerres froides ! »

Outils

Bibliographie

Hitchcock/Truffaut, Ed. Ramsay, 1985.
La vraie vie d'Alfred Hitchcock, Donald Spoto, Ramsay Poche Cinéma n° 116, 1994.
Hitchcock, Eric Rohmer, Claude Chabrol, coll. Les Introuvables, Editions d'aujourd'hui, 1976.
Hitchcock, Jean Douchet, L'Herne, 1985.
Alfred Hitchcok, Noël Simsolo, Ed. Seghers, 1969.
Alfred Hitchcock, s/ dir. Michel Estève, Etudés cinématographiques n° 84-87, Ed. Minard, 1971.
Hitchock, Bruno Villien, Ed. Rivages, 1985.

Vidéographie

La mort aux trousses. Distribution ADAV n° 1 116 (VF)
Les 39 marches. Distribution ADAV n° 5 496 (VF) et n° 2 543 (VO)
Vertigo. Distribution ADAV n° 247 (VF) et n° 3 383 (VO)
Dossier Sceren CNDP, baccalauréat musique

Conférences

Parcours illustré à travers l’œuvre d’Hitchcock par Martin Barnier, professeur de cinéma à l’université Lumière, Lyon2 - Vendredi 24 octobre 2008 à lux.

Conférence sur « La mort aux trousses » animée par Jean-Philippe Tessé, critique aux Cahiers du cinéma, rédacteur du cahier pédagogique - Samedi 25 octobre 2008 à lux.

Revues
Cahier des Ailes du Désir n°17 - Consacré à La Mort aux trousse

Films
Hitchcock et la Nouvelle Vague
de Jean-Jacques Bernard
Bernard Herrmann
de Joshua Waletzky
Histoire du film-annonce
de Moïse Maatouk