Rêve de Sam et autres courts (Le)

Canada, France, Pays-Bas (2019)

Genre : Autre

Écriture cinématographique : Programme de courts-métrages

Maternelle au cinéma 2024-2025

Synopsis

À voir dès 4 ans

Chacun, à sa façon, cherche un moyen de s’accomplir : poursuivre son rêve et tenter de le réaliser. L’impulsion qui met en mouvement les personnages de ces histoires les conduira vers de nouveaux horizons.

Le Renard et la baleine
de Robin Joseph – Canada – 2017 – 12 min – animation 2D
Un renard s’embarque sur les flots à la recherche d’une baleine légendaire.

Jonas et la mer
de Marlies Van Der Wel – Pays-Bas – 2016 – 11 min – animation 2D
Depuis son enfance, Jonas rêve de vivre dans la mer, comme un poisson dans l’eau.

Home Sweet Home
de Pierre Clenet, Alejandro Diaz, Romain Mazevet et Stéphane Paccolat – France – 2013 – 10 min – animation 2D
Un jour, une maison décide de quitter sa banlieue pour partir à l’aventure.

Le Rêve de Sam
de Nölwenn Roberts – France – 2018 – 8 min – animation 2D
Sam, une petite souris, se lance dans la réalisation de son plus grand rêve : voler comme un oiseau.

Générique

Robin Joseph, réalisateur du Renard et la baleine, travaille en tant que concepteur de personnages, développeur visuel et directeur artistique pour des films d’animation et des publicités depuis 2005. Il a notamment collaboré avec de grands studios d’animation tels que Pixar ou Dreamworks. Le Renard et la baleine est son premier film en tant que réalisateur.

Marlies Van Der Wel, réalisatrice de Jonas et la mer, est une animatrice et illustratrice hollandaise. A propos de son film, elle déclare : Jonas a une vision claire de ce qu’il veut. Ironiquement, tout le matériel qu’il accumule tout au long de sa vie lui permet de réaliser son rêve. Dans ‘Le Vieil homme et la mer’, Ernest Hemingway écrit : « Mon gros poisson doit être quelque part ». C’est le message que je veux que les gens comprennent de Jonas et la mer : trouvez votre gros poisson et allez-y, foncez !
http://jonasandthesea.com/

Réalisé à quatre mains, Home sweet home est le résultat du travail de fin d’études de Pierre Clenet, Alejandro Diaz, Romain Mazevet et Stéphane Paccolat, étudiants de l’école supérieure de cinéma d’animation Supinfocom Arles. Leur film a été sélectionné dans de nombreux festivals internationaux, notamment à la Cinéfondation du festival de Cannes en 2014.

Diplômée en 2011 de l’École des métiers du cinéma d’animation (EMCA) d’Angoulême, Nölwenn Roberts (auteur du Rêve de Sam) a travaillé chez Illumination Macguff pendant quatre ans sur les films du studio (Les Minions et Moi, Moche et Méchant 3). Elle a aussi travaillé pour les magazines “Spirou” et “Ciné-Bazar” avant de passer à la réalisation de courts métrages. Elle réalise son premier court métrage d’animation en 2017 : My life on Mars.

Autour du film

A-t-on déjà vu une souris voler comme un oiseau ? « Impossible », dirait-on. C’est pourtant ce qu’entreprend Sam, petit rongeur aux grandes aspirations, bien décidé à rejoindre dans le ciel ses compagnons à plumes. Le rêve de Sam, tout comme les trois courts métrages qui le précèdent (les autres courts), est un hymne à nos rêves les plus fous, ceux qui peuvent paraître insensés et qui pourtant nous animent et nous portent. Une souris qui vole comme un oiseau, une maison qui part en voyage, un homme qui veut vivre comme un poisson ou un renard naviguant sur les flots en quête d’une baleine… Tout cela a l’air complètement fou. Mais chaque personnage poursuit son rêve, avec toute la liberté et la pugnacité nécessaires pour le réaliser, contre vents et marées, contre toute logique.

Si Sam s’obstine à aller au bout de son rêve, il lui faudra surmonter de nombreux obstacles : l’échec, la déception, les railleries de ses camarades. Chacun des quatre films aborde avec beaucoup de sensibilité les difficultés qu’on rencontre en accomplissant sa destinée : dans son périple, la maison de Home sweet home doit affronter maintes épreuves pour aller au bout de son rêve, et ce au prix de douloureux sacrifices. Dans Jonas et la mer, le héros essaye inlassablement de construire le navire qui lui permettra de rejoindre le fond des océans, mais les revers successifs finissent par le décourager. Quant à Sam, les moqueries et les intempéries auront raison de son projet.

Toutefois, la vie réserve aussi parfois de belles surprises, qui nous rappellent que rien n’est impossible tant que l’on croit suffisamment fort en sa passion. Chaque film se termine sur une note pleine d’espoir qui démontre qu’à force d’acharnement, tout devient possible. C’est un véritable éloge de la détermination que nous livre ce beau programme de courts métrages, sans paroles, où seuls comptent les actions de ces personnages passionnés, qui bravent le monde pour s’envoler vers de nouveaux horizons. (Benshi)